Nous avons passé une très bonne soirée, ce jeudi 2 octobre au restaurant Vissi d'Arte, café musical® dans le XVIIème arrondissement de Paris.
Le thème de cette rencontre de dirigeants : le Storytelling.
Sujet brûlant depuis la publication du livre référence écrit par Christian Salmon (Editions La Découverte), il y a plus d’un an. Il est toujours intéressant d’écouter des managers évoquer ces thèmes. Avec Thierry Picq, professeur et ethnologue des entreprises à l’Ecole de Management de Lyon, nous avons joué au tandem « réactif » : à Thierry, la théorie et sa déclinaison dans les entreprises ; à votre serviteur, la provocation… casser… pour construire… et le tout, sans faire de réclame sur mon cher Constructing® ! Bien sûr, nous avons évoqué la campagne présidentielle et les acteurs Nicolas et Ségolène : des pros du Storytelling…mais bon là… il n’y a plus rien à dire : Nicolas continue de « fabriquer » son histoire de Président de la République, séquence après séquence ; Ségolène continue de « fabriquer » son histoire de candidate vaincue, séquence après séquence, etc.
Non, ce qui est intéressant dans ce genre de rencontre, c’est de confronter la théorie à la pratique dans les entreprises, en quoi le Storytelling est partie intégrante dans la vie des boîtes ? Plutôt que de refaire un cours sur le Storytelling Management et de revenir sans cesse sur Ibm, Danone, CocaCola, Thierry Picq a expliqué qu’au sein de l’entreprise, il y a une vraie volonté de raconter une histoire, « Le récit narratif c’est quelque chose de très structurée. Raconter une histoire, ce n’est pas aussi simple qu’il n’y parait. IL y a des méthodes très rationnelles ! ». Une participante dans la salle nous interpella « Le Storytelling c’est raconter une histoire ou des histoires aux collaborateurs ? ». Bonne remarque, c’est le nœud gordien ! Et oui… ce n’est pas la même intention, quand un dirigeant veut raconter des histoires ou raconter une histoire ; raconter ou faire vivre des histoires. Exemple virtuel : une société veut promouvoir en interne sa politique de diversité. Première possibilité, expliquer l’importance pour la société d’être exemplaire, d’aider son prochain et à partir de-là faire témoigner des collaborateurs concernés ; deuxième possibilité, faire témoigner des collaborateurs de la diversité, mettant en avant l’émotion, voir l’émotionnel puis à partir de plusieurs cas particuliers, arriver à des généralités sur la diversité ! Qu’est-ce qui est de l’ordre du Storytelling dans cet exemple ? On a envie de dire les deux, oui, mais « le Storytelling, ce n’est qu’un outil, un outil puissant, mais cela ne reste qu’un outil » précise Thierry Picq. C’est la façon dont on va utiliser cette méthode qui compte. Il y a une phrase de Laurent Solly, rapportée par Yasmina Réza qui dit ceci : « Pour Nicolas Sarkozy, ce qui compte ce n’est pas la réalité, mais la perception de la réalité ». Cette phrase de Laurent Solly est absolument remarquable. Elle a été un déclic pour moi dans la création de ma société. Pourquoi ? Parce que c’est exactement la même chose dans la vie de l’entreprise. Il y a la réalité et la perception de la réalité.
En fin de compte le Storytelling est une façon comme une autre de montrer non pas forcément la réalité, mais la perception d’une réalité. Bien sûr, derrière tout cela se cache un mot : Manipulation… Et de ce mot il en fut question aussi dans la soirée… Le Storytelling Management au service de la manipulation dans l’entreprise ? Je reconnais que le parallèle est tentant… Un participant RH m’a demandé si je voyais le mal partout !!!! Je le rassurais ! Bien sûr comme l’a dit Saint-Jean « Pour les êtres purs tout est pur ». Les dirigeants dans l’entreprise ne passent pas leur temps à manipuler les esprits. Ils ont autre chose à faire. Quand il m’arrive de faire du Constructing® avec des dirigeants, je leur dis une chose et une seule : en toute occasion essayez de rester vous-même ! Je sais on s’éloigne du Storytelling… je n’en suis pas certain… Le premier qui dit la Vérité, etc.etc.etc.
Le thème de cette rencontre de dirigeants : le Storytelling.
Sujet brûlant depuis la publication du livre référence écrit par Christian Salmon (Editions La Découverte), il y a plus d’un an. Il est toujours intéressant d’écouter des managers évoquer ces thèmes. Avec Thierry Picq, professeur et ethnologue des entreprises à l’Ecole de Management de Lyon, nous avons joué au tandem « réactif » : à Thierry, la théorie et sa déclinaison dans les entreprises ; à votre serviteur, la provocation… casser… pour construire… et le tout, sans faire de réclame sur mon cher Constructing® ! Bien sûr, nous avons évoqué la campagne présidentielle et les acteurs Nicolas et Ségolène : des pros du Storytelling…mais bon là… il n’y a plus rien à dire : Nicolas continue de « fabriquer » son histoire de Président de la République, séquence après séquence ; Ségolène continue de « fabriquer » son histoire de candidate vaincue, séquence après séquence, etc.
Non, ce qui est intéressant dans ce genre de rencontre, c’est de confronter la théorie à la pratique dans les entreprises, en quoi le Storytelling est partie intégrante dans la vie des boîtes ? Plutôt que de refaire un cours sur le Storytelling Management et de revenir sans cesse sur Ibm, Danone, CocaCola, Thierry Picq a expliqué qu’au sein de l’entreprise, il y a une vraie volonté de raconter une histoire, « Le récit narratif c’est quelque chose de très structurée. Raconter une histoire, ce n’est pas aussi simple qu’il n’y parait. IL y a des méthodes très rationnelles ! ». Une participante dans la salle nous interpella « Le Storytelling c’est raconter une histoire ou des histoires aux collaborateurs ? ». Bonne remarque, c’est le nœud gordien ! Et oui… ce n’est pas la même intention, quand un dirigeant veut raconter des histoires ou raconter une histoire ; raconter ou faire vivre des histoires. Exemple virtuel : une société veut promouvoir en interne sa politique de diversité. Première possibilité, expliquer l’importance pour la société d’être exemplaire, d’aider son prochain et à partir de-là faire témoigner des collaborateurs concernés ; deuxième possibilité, faire témoigner des collaborateurs de la diversité, mettant en avant l’émotion, voir l’émotionnel puis à partir de plusieurs cas particuliers, arriver à des généralités sur la diversité ! Qu’est-ce qui est de l’ordre du Storytelling dans cet exemple ? On a envie de dire les deux, oui, mais « le Storytelling, ce n’est qu’un outil, un outil puissant, mais cela ne reste qu’un outil » précise Thierry Picq. C’est la façon dont on va utiliser cette méthode qui compte. Il y a une phrase de Laurent Solly, rapportée par Yasmina Réza qui dit ceci : « Pour Nicolas Sarkozy, ce qui compte ce n’est pas la réalité, mais la perception de la réalité ». Cette phrase de Laurent Solly est absolument remarquable. Elle a été un déclic pour moi dans la création de ma société. Pourquoi ? Parce que c’est exactement la même chose dans la vie de l’entreprise. Il y a la réalité et la perception de la réalité.
En fin de compte le Storytelling est une façon comme une autre de montrer non pas forcément la réalité, mais la perception d’une réalité. Bien sûr, derrière tout cela se cache un mot : Manipulation… Et de ce mot il en fut question aussi dans la soirée… Le Storytelling Management au service de la manipulation dans l’entreprise ? Je reconnais que le parallèle est tentant… Un participant RH m’a demandé si je voyais le mal partout !!!! Je le rassurais ! Bien sûr comme l’a dit Saint-Jean « Pour les êtres purs tout est pur ». Les dirigeants dans l’entreprise ne passent pas leur temps à manipuler les esprits. Ils ont autre chose à faire. Quand il m’arrive de faire du Constructing® avec des dirigeants, je leur dis une chose et une seule : en toute occasion essayez de rester vous-même ! Je sais on s’éloigne du Storytelling… je n’en suis pas certain… Le premier qui dit la Vérité, etc.etc.etc.