A l'heure où on ne cesse de faire référence à la pyramide de Maslow pour analyser les pratiques des internautes (voir à ce sujet cet article sur la e-reputation), j'ai envie de vous soumettre une autre pyramide tout aussi instructive pour nos métiers de management de contenus sur les webs : la pyramide de l'apprentissage (Cone of learning) d'Edgar Dale.
D’après cette classification, nous retenons mal ce que nous lisons, contrairement à ce que « nous faisons et disons ». Les pourcentages sont bien évidemment à prendre avec précaution (ils n'ont d'ailleurs été intégrés à la pyramide que dans un second temps), et il est certain que les individus ne sont nullement égaux en matière de mémorisation de l’information.
On retient toutefois l’importance de croiser le texte, le son et l'image pour une prise de parole efficace : le rich media trouve ici une nouvelle résonance. Ce constat semble d'autant plus vrai que sur Internet, la lecture "pure" exige concentration et motivation. Combien d’internautes prennent le temps de scroller une page dominée par du texte ? (au passage, en règle générale, seuls 22% des internautes scrollent jusqu’en pied de page). Et combien de textes peuvent se passer d'images sur le web ?
Au-delà des canaux de communication utilisés, c’est avant tout un bon équilibre entre les différents supports qui peut garantir une mémorisation durable des messages. C’est tout le propos du web documentaire, qui mêle photos, sons, vidéos, et qui repose sur une démarcheinteractive. Car c’est l’autre enseignement que l’on tire de cette pyramide : la réception passive d’un message ne suffit pas à sa mémorisation. C'est en devenant émetteur que l'individu retient le mieux les données (ce que nous disons / ce que nous disons et faisons). Permettre l'expérimentation et inciter au partage de l'information sont deux moyens d'impliquer ses récepteurs. Sur le net, il s'agit par exemple d'inviter l'internaute à prendre le relais du message en diffusant lui-même l'information- notamment via les réseaux sociaux. Une évidence ? Peut-être, mais une petite piqûre de rappel n’est pas inutile.
Fanny Duval
D’après cette classification, nous retenons mal ce que nous lisons, contrairement à ce que « nous faisons et disons ». Les pourcentages sont bien évidemment à prendre avec précaution (ils n'ont d'ailleurs été intégrés à la pyramide que dans un second temps), et il est certain que les individus ne sont nullement égaux en matière de mémorisation de l’information.
On retient toutefois l’importance de croiser le texte, le son et l'image pour une prise de parole efficace : le rich media trouve ici une nouvelle résonance. Ce constat semble d'autant plus vrai que sur Internet, la lecture "pure" exige concentration et motivation. Combien d’internautes prennent le temps de scroller une page dominée par du texte ? (au passage, en règle générale, seuls 22% des internautes scrollent jusqu’en pied de page). Et combien de textes peuvent se passer d'images sur le web ?
Au-delà des canaux de communication utilisés, c’est avant tout un bon équilibre entre les différents supports qui peut garantir une mémorisation durable des messages. C’est tout le propos du web documentaire, qui mêle photos, sons, vidéos, et qui repose sur une démarcheinteractive. Car c’est l’autre enseignement que l’on tire de cette pyramide : la réception passive d’un message ne suffit pas à sa mémorisation. C'est en devenant émetteur que l'individu retient le mieux les données (ce que nous disons / ce que nous disons et faisons). Permettre l'expérimentation et inciter au partage de l'information sont deux moyens d'impliquer ses récepteurs. Sur le net, il s'agit par exemple d'inviter l'internaute à prendre le relais du message en diffusant lui-même l'information- notamment via les réseaux sociaux. Une évidence ? Peut-être, mais une petite piqûre de rappel n’est pas inutile.
Fanny Duval