par GIT Services-conseils en emploi

Êtes-vous satisfait des résultats obtenus suite à vos démarches de recherche d'emploi? Vous êtes-vous déjà demandé comment l'employeur moyen préfère pourvoir ses postes? Vos stratégies rejoignent-elles les siennes? Quel est votre principal réflexe?

Voici, en ordre de préférence, les principales stratégies qu'un employeur moyen utilise pour pourvoir des postes et quelques solutions pour vous démarquer.

1. À l'intérieur même de l'entreprise

Que ce soit par une promotion à l'interne, l'embauche d'un contractuel, d'un stagiaire, d'un employé par intérim ou même d'un bénévole, l'employeur retire beaucoup d'avantages à recruter au sein même de son entreprise. Premièrement, il connaît déjà l'employé pour l'avoir vu travailler. Deuxièmement, le risque d'effectuer une erreur de recrutement qui pourrait lui coûter cher est diminué. Même chose pour l'employé qui connaît déjà le fonctionnement, les exigences et la culture organisationnelle de la compagnie. Par le fait même, ce salarié aura besoin de peu de supervision, et pourra être autonome très rapidement s'il ne l'est pas déjà!

Vous pouvez mandater une personne de votre réseau de contacts qui œuvre dans une entreprise ou un secteur qui vous intéresse afin qu'elle vous tienne au courant des ouvertures. Par la suite, si vous obtenez des informations pertinentes, rien ne vous empêche d'entrer en contact avec la bonne personne afin d'offrir vos services!

2. Embaucher un candidat qui a démontré et présenté ses aptitudes

Si l'employeur doit pourvoir un poste rapidement, mais qu'il ne peut pas embaucher à l'interne (étape précédente) et qu'il ne souhaite pas éplucher un nombre élevé de candidatures, il sera opportuniste. Ainsi, bon nombre d'employeurs seront ouverts à discuter avec des chercheurs d'emploi qui leur présenteront leurs compétences professionnelles. En fait, la plupart ne pourront pas garantir qu'il y aura des mouvements de personnel au cours de l'année. Mais, des imprévus, ça existe!

De plus, dans l'urgence, ils n'hésiteront pas à consulter leurs réseaux de contacts professionnels et personnels. Un employeur à qui l'on recommande un candidat se sentira déjà en confiance!

Vous aussi, utilisez votre réseau de contacts! Qui sait, vous pourriez apprendre qu'une entreprise de votre secteur d'activité embauche, ou qu'une personne de votre réseau connaît un bon contact.

D'ailleurs, se faire connaître des employeurs rime aussi avec initiative! Osez les contacter et mettre en valeur vos compétences et ce, que ce soit par courriel, via LinkedIn, lors d'une rencontre ou même d'un appel téléphonique. Permettez-leur d'évaluer votre savoir, votre savoir-faire et votre savoir-être, car bon nombre n'affichent pas les postes qu'ils ont à pourvoir. Ainsi, plus vous effectuerez ce type de démarche, plus vous augmenterez vos chances d'obtenir des informations privilégiées, ne serait-ce que de connaître les besoins en main-d'œuvre des compagnies qui vous intéressent.

Cette approche nécessite toutefois des efforts. Par contre, l'avantage est que vous ne restez pas anonyme! Je suis certaine que vous pouvez le faire!

3. Agences de placement à la rescousse!

Certains employeurs solliciteront l'aide d'agences de placement afin de combler leurs besoins en personnel. En fait, certains ne sont pas à l'aise avec le recrutement ou n'ont tout simplement pas de temps. Cette stratégie peut ainsi en soulager plus d'un! Par contre, ce ne sont pas toutes les entreprises qui font appel aux agences.

Bien que le mandat d'une agence est de " placer " du personnel, ne restez pas dans l'ombre! Au contraire, faites des suivis régulièrement à propos des postes qui vous intéressent, car vous n'êtes pas le seul chercheur d'emploi à utiliser ce type de service. Oui, c'est compétitif! Alors, prenez la responsabilité de " remettre " votre curriculum vitæ au-dessus de la pile en vous adressant directement au recruteur pour vous mettre en valeur. Ensuite, déterminez avec lui les prochains suivis à venir : cela vous aidera à vous démarquer!

4. Les curriculums vitæ reçus

Dans un contexte d'urgence, un employeur consultera les curriculums vitæ qu'il a déjà reçus à la suite d'une discussion (courriel, téléphone, LinkedIn, etc.) avec des candidats potentiels. Il y aura sûrement noté quelques éléments pertinents, ce qui facilitera son tri. Il consultera également les candidatures spontanées reçues par le biais de formulaires de demande d'emploi électroniques. Vous remarquerez que cette stratégie se combine bien avec la deuxième présentée plus haut.

Eh bien oui, ici aussi le suivi fait partie du plan de match! Que vous fassiez parvenir votre CV suite à une discussion avec l'employeur, ou après avoir rempli un formulaire de demande d'emploi, il est stratégique de vérifier s'il l'a bien reçu. Ensuite, rien ne vous empêche de vérifier si votre

profil est intéressant pour l'entreprise. Le but est que le recruteur se souvienne de vous au moment opportun, c'est-à-dire lorsqu'il sera dans l'urgence de pourvoir un poste.

5. Affichage : Internet, journaux et réseaux sociaux

Finalement, l'employeur moyen affichera ses postes sur diverses plateformes Web. Ici, il aura le souci de rédiger une offre d'emploi des plus accrocheuses afin d'obtenir un bassin de candidats qui répondra le plus possible à ses exigences.

Pour maximiser vos chances d'obtenir une entrevue après avoir postulé sur une offre d'emploi (et puisque vous n'êtes pas seul à rechercher de l'emploi), prenez le temps de bien les cibler. Assurez-vous de répondre le plus possible aux exigences énumérées sur les offres d'emploi. Ensuite, rédigez votre lettre de présentation en conséquence et modifiez votre curriculum vitæ, si nécessaire.

De plus, s'il n'y a pas de note précise à ce sujet, rien ne vous empêche de contacter l'entreprise pour savoir si votre candidature a été reçue. Le contraire serait bien dommage! Vous pourriez aussi tenter de vous adresser au recruteur afin de présenter brièvement vos compétences, pourquoi pas? Cela pourrait faire la différence!

Bonne recherche!

Inspiré du document De quelle couleur est votre avenir? de Richard Nelson Bolles.

J. Gosselin, conseillère en emploi