Le Roman du Dimanche : Paola Calvetti – L’Amour est à la Lettre A

Publié le 28 novembre 2010 par Jnchaintreuil @jnchaintreuil

Les livres sont là pour être touchés, pris en main, au lit, sur un banc, dans l’autobus, sur un canapé, par terre, couchés dans l’herbe. Même sur le ciment. Les gens lisent pendant qu’ils attendent. Ou dans les gares. Dans une chaise longue sur la plage, les romans se dégustent aux premières heures du matin ou au coucher du soleil (…) Ce que je préfère, ce sont les trains, la plus vaste salle de lecture du monde, sur tous les continents. Ceux qui n’ont pas mal au cœur lisent en voiture (…). C’est fantastique, un livre, ça n’a pas besoin de prise, de chargeur, de batterie (…) Quand je lis, j’oublie qui je suis. Paola Calvetti

(crédit image)

Il y a des livres qui racontent des histoires fermées : chaque commencement laisse entrapercevoir sa fin. Des livres sombres qui finissent par la mort des vilains et l’ascension du héros. Des livres  qui vous font voyager, en décrivant les merveilles et les délices de destinations envoutantes. Des livres qui parlent d’amour, débutant par un baiser et finissant par un cœur brisé. Et il y a des livres qui ne sont qu’ouvertures, promesses, magie et fenêtres sur un ailleurs doux et tendres. L’Amour est à la lettre A de l’auteure italienne Paola Calvetti fait parti de ces romans-là.

Le pitch : Milanaise romantique, Emma décide de changer radicalement de vie en ouvrant une librairie de quartier baptisée Rêves&Sortilèges. Le charme et l’originalité de sa boutique résident dans sa spécialité : les livres consacrés à l’amour. Emma, qui semble s’être résignée au célibat depuis son divorce, na pas son pareil pour dénicher l’ouvrage qui aidera un client perdu sur la carte du Tendre. C’est évidemment par l’intermédiaire d’un livre qu’Emma retrouvera Federico, son grand amour de jeunesse. Alors qu’ils ne se sont pas vus depuis trente ans, tout se passe comme s’ils ne s’étaient jamais quittés. Si ce n’est que Federico vit à présent à New York, où il est architecte, marié et père d’une adolescente. Malgré tout, Federico et Emma entament une relation épistolaire, après avoir ouvert chacun une boîte postale dont ils sont les seuls à connaître l’existence…

Encore une histoire d’amour et de guimauves, me direz-vous… Certes, un peu Mais ce livre est avant tout une invitation aux livres (jolie mise en abime), à la rêverie, au bonheur des mots… J’ai plus aimé les parties intégrant architecture et écriture (avec un clin d’oeil particulier au Café Café de Broome Street, NY où j’ai rencontré Julie Lewis, qui est la Community Manager de Answers) ainsi que celles sur le désir d’Emma de créer sa librairie et le suivi de son développement (entrepreneur un jour, entrepreneur toujours!)
via la page Facebbok du livre Tout d’abord, je devrais dire que je ne suis pas un grand fan du titre français au profit de l’original (en italient, donc) qui est « Noi due come un romanzo », qui pourrait se traduire littéralement par : « Nous deux, comme un roman ». Il donne tout de suite l’aspect épistolaire et lié à la littérature de l’ouvrage; ce qui se perd avec le titre français. Malgré cet impair, ne boudez pas votre plaisir et, enroulé dans un plaid, au pied d’une cheminée, votre chocolat à portée de main, délicatement, laissez-vous emporter par les balancements architecturo-littératuro-émotionelo-épistolaires d’Emma et de Frederico! Bon et paisible dimanche à tous…

PS: Un ajout de dernier minute de cette vidéo, d’un lecteur assidu de Paola (un joli exemple de co-création, non?)

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Le Roman du Dimanche : Paola Calvetti – L’Amour est à la Lettre A is a post from: Le Blog de Jean-Noël Chaintreuil

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