Jean-Yves Kerdraon, Fidélisation Marketing Direct Multicanal

Publié le 07 mars 2014 par Lemondeapres @LeMondeApres

Depuis combien de temps es-tu consultant indépendant et depuis combien de temps as-tu signé chez Le Monde Après ?

Je suis consultant depuis septembre 2010 et j’ai rejoint Le Monde Après en Janvier 2011, quasiment au début de leur aventure.

Pourquoi avoir choisi ce statut  et quel est ton secteur d’activité ?

De base, je ne l’ai pas choisi, il s’est imposé à moi après quelques constats :

- Aujourd’hui lorsque vous atteignez l’âge de 50 ans, il faut renoncer à trouver une entreprise qui vous engage en CDI.

- Je n’avais pas envie de renoncer à mon statut de salarié et seul le portage salarial me permettait de le conserver.

- Enfin, il n’y avait pas d’avantages significatifs à choisir le statut d’auto-entrepreur ou celui de travailleur indépendant, lorsqu’on a trouvé une société de portage qui vous convient.

Quel est ton secteur d’activité ?

Je travaille dans la presse écrite, et plus précisément la diffusion avec la conquête de nouveaux lecteurs, avec toutes les opérations de marketing on et off line, et ensuite la fidélisation et la relation client.

Quel a été votre premier client et quel est votre client actuel ?

Mon premier client voulait fédérer les différentes compétences d’experts indépendants et les proposer aux éditeurs de presse. Si l’idée était bonne, celui qui l’avait eue était plus intéressé par l’aspiration de mon carnet d’adresses qu’à régler mes prestations…C’était une première expérience très enrichissante pour apprendre le métier de consultant.

Aujourd’hui, je suis en mission chez un des leaders de la presse professionnelle, en charge de la diffusion pour des publications sur l’architecture, la filière du paysage ou des lettres confidentielles sur l’énergie.

Si tu avais un conseil à donner pour un consultant à ses débuts, que lui dirais- tu ?!

Peu de conseils si ce n’est de participer aux sessions d’informations et de formations de Le Monde Après pour s’obliger à définir et à formaliser son projet professionnel.

Des difficultés, c’est comme je vous le disais tout à l’heure à propos de ma première mission, apprendre à gérer différemment son savoir-faire, son expérience, ses relations. Vos anciens collègues, confrères, la concurrence dans votre secteur deviennent le vivier de vos prochaines missions et vos nouveaux clients. Le réseau devient essentiel !

La contrepartie de l’incertitude sur les missions, c’est l’indépendance et la liberté de ton que vous pouvez avoir dans une entreprise. A la différence des salariés, on ne peut pas me reprocher d’intervenir, de proposer, ou de vouloir bouger les lignes, puisque c’est une des raisons d’avoir un consultant extérieur !