« Nous sommes désolés, nous avons déjà fait une offre à un autre candidat et il l’a acceptée. »
Essuyer un refus suite à un entretien d’embauche n’est jamais facile et entraîne toujours une remise en question de soi-même : « Qu’est-ce que j’ai fait de mal ? ».
Nous avons justement demandé aux recruteurs quel est le dernier candidat qu’ils ont refusé, et pourquoi.
Leurs réponses sont parfois édifiantes.
Raison 1 : « Le candidat m’envoyait des signaux contradictoires avec son langage corporel »
Dire que l’on est ouvert à plein de possibilités en croisant les bras et les jambes, se déclarer franc et honnête sans regarder son recruteur dans les yeux, ou encore se proclamer leader sans se tenir droit sur sa chaise… Les recruteurs ont l’habitude de lire dans votre communication non-verbale et savent détecter toutes les incohérences entre votre discours et votre attitude.
Solution : Entraînez-vous devant un miroir ! Et passez ce test pour voir si vous contrôlez votre langage corporel
Raison 2 : « Le candidat ne parlait pas en bien de ses anciens collaborateurs »
Si le recruteur vous demande ce que vous avez pensé de votre précédent job, attention, c’est une question piège. Il cherche à tester votre loyauté envers votre ancienne entreprise. S’il voit que vous la rabaissez, le recruteur va se dire que vous ferez pareil avec son entrepris la prochaine fois que vous chercherez un travail !
Solution : Rester factuel, ne pas partir dans une description dithyrambique de l’entreprise dont vous venez, ni la rabaisser. Tout est question d’équilibre. Vous pouvez préparer les questions pièges les plus fréquentes ici.
Raison 3 : « Le candidat n’avait pas fait assez de recherches sur mon entreprise »
Un entretien d’embauche, on ne le répètera jamais assez, ça se prépare ! Un candidat qui postule chez BlaBlaCar tout en disant qu’il ne jure que par le train lors de ses déplacements personnels, ça fait tache !
Solution : Faire toutes les recherches possibles sur l’entreprise, mais également sur son secteur. Quelles opportunités à l’avenir ? Quelles menaces ? Quels concurrents ? Comment se positionne l’entreprise dans son contexte ? Autant de questions à aborder avant l’entretien pour ne pas faire perdre son temps au recruteur.
Raison 4 : « Le candidat m’a mis mal à l’aise en se positionnant sans cesse en victime »
Attention à ne pas rentrer dans des détails trop personnels (perte d’un proche, déception amoureuse, maladies…), surtout si ces détails sont négatifs. Tout le monde fait face à ce genre d’épreuves, mais l’entretien d’embauche n’est pas le moment pour mettre ces sujets sur la table ! Evoquer ces sujets désagréables peut faire que le recruteur ne souhaite pas se projeter davantage avec vous dans l’entreprise.
Solution : Quel que soit le contexte, montrez-vous toujours sous le meilleur jour en entretien. Si vous êtes embauché, c’est pour faciliter la vie de l’entreprise, donc ayez l’air de quelqu’un de positif que l’on aime côtoyer tous les jours.
Raison 5 : « Le candidat m’a laissé sans nouvelles après l’entretien »
Ne pas écrire un mail de remerciement ou prendre des nouvelles quelques jours après l’entretien est une des 10 erreurs à ne jamais commettre en entretien. Les recruteurs sont souvent déçus par des candidats qui ont fait une super performance en entretien, mais qui ne reviennent pas vers eux.
Solution : Toujours envoyer un email simple pour remercier de l’accueil. Cet email tout simple va en fait montrer beaucoup de choses :
- Vous êtes une personne polie
- Vous êtes réactif, donc vous devez être un bon collègue
- Vous êtes motivé par le job
Raison 3 : « Le candidat était trop ambitieux »
Soyons clairs : lorsque vous postulez pour un stage ou un premier job, il est mal venu de se projeter à outrance dans l’entreprise. N’insistez pas trop sur les perspectives d’évolution, les possibilités de changer de service…
Solution : Lors de l’entretien d’embauche, focalisez-vous sur le poste en question. Si vous n’en parlez pas assez, le recruteur va penser que vous n’êtes pas la bonne personne.
Raison 6 : « Le candidat ne me faisait pas rêver »
Il arrive souvent qu’un recruteur apprécie un profil sur papier, mais déchante lorsqu’il le rencontre en vrai. Lorsqu’un candidat fait comprendre qu’il est prêt à faire n’importe quel job pour être embauché, il passe pour quelqu’un de désespéré qui n’a pas confiance en lui. Autrement dit, un tue-l’amour.
Solution : Ne dites pas oui à tout, ou prenez l’air de réfléchir avant de dire oui. Prenez le temps d’évaluer ce que vous valez et n’hésitez pas à poser des questions au recruteur, pour inverser les rapports de force. Consultez notre guide des 20 questions à poser en entretien.
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