C’est pourtant bien ce que démontre Michel kalika, professeur spécialisé dans les NTIC à l’Université Paris-Dauphine. Il explique en effet que les outils de communication s’ajoutent les uns aux autres dans l’organisation, comme les différentes couches d’un millefeuille. Pour lui, les nouveaux médias qui se sont développés ces dernières années ne se substitueraient donc pas aux anciens mais s’y ajouteraient. Par exemple, le mail n’a pas remplacé le téléphone et la visioconférence n’est pas prête de détrôner les réunions physiques. Car chaque moyen de communiquer a des qualités et des défauts qui lui sont propres et qui le rendent ainsi approprié ou non dans une situation particulière : vous n’enverrez pas un e-mail à votre fournisseur pour négocier un tarif, mais préfèrerez l’appeler directement ou le rencontrer. Ce qui paraît relativement logique avec le recul méritait d’être, d’une part, vérifié à grande échelle, et d’autre part, expliqué ! C’est justement le remarquable travail qu’ont effectué Michel Kalika, Nabila Boukef Charki et Henri Isaac.
Vous trouverez leur article (paru dans la Revue Française de Gestion n°172 de mars 2007) gratuitement sur le site de leur laboratoire de recherche (CREPA Dauphine) ou directement à cette adresse : La theorie du millefeuille, de la non-substitution entre communications electroniques et face a face