Une fois par an, souvent à la même époque, le communicant interne se pose LA question : "Est-ce que je dois fêter le Saint Patron qui nous protège ?" Attention, ne vous méprenez pas, je ne parle pas ici de votre président ou votre hiérarchique ; non, j’évoque votre vrai Saint, celui qui trône près d’une date, sur votre calendrier !
Est-ce que cela a encore un sens de fêter son Saint ? Est-ce qu’on a vraiment besoin ou l’envie de faire la fête dans sa boîte pour fêter son protecteur ? Est-ce qu’on a l’envie de faire la fête tout simplement ? Est-ce que ça sert de faire vivre des traditions, de penser aux anciens ?
Si certains d’entre vous ressentent des doutes ou ont besoin d’arguments pou débloquer quelques lignes budgétaires, voici un modeste témoignage et une conviction.
Il y a dix ans, jour pour jour, avec quelques amis communicants, Aline, Daniel, Magali sous la houlette d’un directeur de la communication qui en était vraiment un, François Labadens, nous avons mis le « feu » dans une tour de 1200 personnes pour fêter notre Saint Patron : Saint Eloi. Cette petite équipe avait fait en sorte que cette fête soit d’abord celle des collaborateurs du Groupe de la participation symbolique du Comité Exécutif à la participation active des salariés ! Tel directeur commercial se transformant en guitariste d’un jour, tel informaticien en maître loyal, telle secrétaire en régisseuse plateau, telle chargée de comm’ en mannequin à la robe couleur acier, etc. Grâce à Saint Eloi, nous avons découvert à cette occasion combien nos collaborateurs avaient de talents cachés !
Le lendemain et pendant de nombreuses semaines, dans notre tour si impersonnelle, l’air fut plus léger, quelque chose s’était passé. Et puis, la vie reprit son cours, pendant deux années cette fête perdura et puis, et puis. Dix ans après, celles et ceux qui ont vécu ces bons moments n’ont rien oublié, c’est cela l’essentiel.
Vous me direz que tout cela avait lieu il y a dix ans et que les choses ont bien changé, la vie ne serait plus la même, les choses seraient différentes ! Je m’inscris en faux contre cela, il y a dix nous travaillions tous beaucoup, les mots : rentabilité pour l’actionnaire, pression concurrentielle, adaptation des effectifs aux nouveaux challenges, etc.etc. tout cela existait cela ne nous empêcha point d’organiser une fête pour les collaborateurs !
Un Saint Patron ou une Sainte Patronne, c’est un excellent prétexte pour faire respirer un corps social. Cela fédère les collaborateurs.
Les communicants sont là pour lancer le mouvement, convaincre, coordonner l’organisation de ces moments d’immédiatetés. L’entreprise fait bien des séminaires pour parler « objectifs, stratégie de mise en œuvre », pourquoi ne pas se réunir alors pour « rien » ? « Rien » de chiffrer, « rien » en business, « rien », se réunir pour « rien ». Juste pour le plaisir d’être ensemble, de vivre un moment ensemble, et former une communauté. Non pas une grande famille, car ça c’est vraiment démago ! Non juste pour se rappeler, à un moment donné que nous avons un bout de chemin à faire ensemble. Je sais qu’en écrivant ça, je vais faire réagir ceux qui tiennent les cordons de la bourse dans les sociétés, mais je persiste. Se réunir pour « rien », c’est pour une direction générale un acte de management fort, surtout en période de changement. Ce n’est pas quand tout va bien, qu’il faut faire la fête ! C’est justement quand ça « bouge », ça « tangue » que le communicant doit prendre des risques et qu’il doit faire prendre des risques à son patron.
Vous l’avez compris mes amis, ce n’est pas de faire la fête à un Saint Patron ou a une Sainte Patronne qui pose problèmes ; c’est de convaincre son patron qu’il passera (presque) pour un saint, s’il prend le risque de faire la fête !
Pour vous, voici quelques Saints professionnels, bon prétexte pour faire la fête, non ?
Saint Eloi : patron des ouvriers qui se servent d’un marteau. Les orfèvres, batteurs d’or, serruriers, forgerons, maréchaux-ferrants, maquignons, métallurgistes.
Sainte Agathe : patronne des nourrices, des bijoutiers et des fondeurs de cloches.
Saint Barbe : patronne des architectes, géologues, pompiers, mineurs, artilleurs, sapeurs canonniers, corporations liées au feu dont les pétroliers militaires.
Sainte Cécile : patronne des musiciens.
Saint Damien : patron des médecins et des chirurgiens.
Saint Fiacre : patron des jardiniers.
Saint Nicolas : patrons des écoliers.
Saint Germaine : patronne des bergers.
Saint Honoré : patron des boulangers, des pâtissiers.
Et bien d’autres encore, à vous de découvrir et faire découvrir le votre !
Est-ce que cela a encore un sens de fêter son Saint ? Est-ce qu’on a vraiment besoin ou l’envie de faire la fête dans sa boîte pour fêter son protecteur ? Est-ce qu’on a l’envie de faire la fête tout simplement ? Est-ce que ça sert de faire vivre des traditions, de penser aux anciens ?
Si certains d’entre vous ressentent des doutes ou ont besoin d’arguments pou débloquer quelques lignes budgétaires, voici un modeste témoignage et une conviction.
Il y a dix ans, jour pour jour, avec quelques amis communicants, Aline, Daniel, Magali sous la houlette d’un directeur de la communication qui en était vraiment un, François Labadens, nous avons mis le « feu » dans une tour de 1200 personnes pour fêter notre Saint Patron : Saint Eloi. Cette petite équipe avait fait en sorte que cette fête soit d’abord celle des collaborateurs du Groupe de la participation symbolique du Comité Exécutif à la participation active des salariés ! Tel directeur commercial se transformant en guitariste d’un jour, tel informaticien en maître loyal, telle secrétaire en régisseuse plateau, telle chargée de comm’ en mannequin à la robe couleur acier, etc. Grâce à Saint Eloi, nous avons découvert à cette occasion combien nos collaborateurs avaient de talents cachés !
Le lendemain et pendant de nombreuses semaines, dans notre tour si impersonnelle, l’air fut plus léger, quelque chose s’était passé. Et puis, la vie reprit son cours, pendant deux années cette fête perdura et puis, et puis. Dix ans après, celles et ceux qui ont vécu ces bons moments n’ont rien oublié, c’est cela l’essentiel.
Vous me direz que tout cela avait lieu il y a dix ans et que les choses ont bien changé, la vie ne serait plus la même, les choses seraient différentes ! Je m’inscris en faux contre cela, il y a dix nous travaillions tous beaucoup, les mots : rentabilité pour l’actionnaire, pression concurrentielle, adaptation des effectifs aux nouveaux challenges, etc.etc. tout cela existait cela ne nous empêcha point d’organiser une fête pour les collaborateurs !
Un Saint Patron ou une Sainte Patronne, c’est un excellent prétexte pour faire respirer un corps social. Cela fédère les collaborateurs.
Les communicants sont là pour lancer le mouvement, convaincre, coordonner l’organisation de ces moments d’immédiatetés. L’entreprise fait bien des séminaires pour parler « objectifs, stratégie de mise en œuvre », pourquoi ne pas se réunir alors pour « rien » ? « Rien » de chiffrer, « rien » en business, « rien », se réunir pour « rien ». Juste pour le plaisir d’être ensemble, de vivre un moment ensemble, et former une communauté. Non pas une grande famille, car ça c’est vraiment démago ! Non juste pour se rappeler, à un moment donné que nous avons un bout de chemin à faire ensemble. Je sais qu’en écrivant ça, je vais faire réagir ceux qui tiennent les cordons de la bourse dans les sociétés, mais je persiste. Se réunir pour « rien », c’est pour une direction générale un acte de management fort, surtout en période de changement. Ce n’est pas quand tout va bien, qu’il faut faire la fête ! C’est justement quand ça « bouge », ça « tangue » que le communicant doit prendre des risques et qu’il doit faire prendre des risques à son patron.
Vous l’avez compris mes amis, ce n’est pas de faire la fête à un Saint Patron ou a une Sainte Patronne qui pose problèmes ; c’est de convaincre son patron qu’il passera (presque) pour un saint, s’il prend le risque de faire la fête !
Pour vous, voici quelques Saints professionnels, bon prétexte pour faire la fête, non ?
Saint Eloi : patron des ouvriers qui se servent d’un marteau. Les orfèvres, batteurs d’or, serruriers, forgerons, maréchaux-ferrants, maquignons, métallurgistes.
Sainte Agathe : patronne des nourrices, des bijoutiers et des fondeurs de cloches.
Saint Barbe : patronne des architectes, géologues, pompiers, mineurs, artilleurs, sapeurs canonniers, corporations liées au feu dont les pétroliers militaires.
Sainte Cécile : patronne des musiciens.
Saint Damien : patron des médecins et des chirurgiens.
Saint Fiacre : patron des jardiniers.
Saint Nicolas : patrons des écoliers.
Saint Germaine : patronne des bergers.
Saint Honoré : patron des boulangers, des pâtissiers.
Et bien d’autres encore, à vous de découvrir et faire découvrir le votre !