De la foi entrepreneuriale ou que faire quand l’envie d’arrêter son projet frappe?

« Dès l’instant où vous aurez foi en vous-même, vous saurez comment vivre. » [Johann Wolfgang von Goethe]

mere_theresa(crédit image)

Je passerais sur les abandons statistiques de projets (43% selon une université canadienne) pour me concentrer sur les aléas du parcours d’entrepreneur, qui n’est pas que rose!

Parfois, il arrive que la motivation et le dynamisme d’un projet ne suffisent pas à tenir l’un des associés. Il se sent abattu, incompris voire Don Quichotte se battant contre les moulins à vent…

Dans ces moments là, seule la foi peut sauver.
Je ne parle pas de façon spirituelle ou religieuse, non, je parle de foi entrepreneuriale. Celle qui tient au cœur du porteur de projet.

Il en a fallu à Laurent K de la foi pour rebâtir Submate, après son premier échec.
Il en a fallu à Patrice Cassard de la foi pour se lancer sur le marché de la chaussette made in France.

Parfois, on veut tout laisser tomber, s’éclipser… On réalise que ses efforts ne donnent pas les résultats escomptés!

Avant de tout envoyer promener sans ménagement, trois grandes étapes:

Première étape : La réflexion
La grande règle est de ne surtout pas prendre de décisions impulsives.
Un pas en arrière et prenez bien le temps d’y penser.
Avec vos associés (certes!) mais aussi avec vos proches et vos moins proches.
Creusez votre manque, votre envie de glisser hors du projet, vos attentes, vos rêves passés, présents et futurs sur votre projet.

Deuxième étape : L’analyse
Est-il possible de changer la situation? En investissant quelle énergie? Pour combien de temps? Et surtout pour quels résultats?
Soyez rigoureux et honnête dans votre analyse SWOT : quelles sont vos forces et votre valeur ajoutée dans le projet? Quelles sont vos faiblesses? Quelles sont les opportunités à court et moyen terme? Quelles sont les menaces, sur ce même laps de temps?

Troisième étape : Le plan d’action
Une fois votre réflexion et votre analyse passées, définissez votre position (avec clarté et fermeté) et construisez vos prochaines actions.
Dans le cas d’une acceptation de votre départ (à rapprocher du Dip de Seth Godin) : transmettre vos savoirs, vos contacts, vos actions…
Dans le cas d’un dépassement i.e. d’un non-départ:  positionnez des jalons clairs, accentuez vos communications, resserrez les liens avec vos associés et fêtez vos petites victoires!

Et vous, avez-vous déjà été confrontés à un cas similaire? Etes-vous partis ou restés?

*Update 14/09/2010* Quand les idées sont dans l’air : Guilhem choisit une position un bref différente sur le même point, sur son blog. Je