La vente et la chance !

C’est un peu une question de fond : le « bon vendeur » est-il avant tout un individu chanceux ? Si la réponse semble être OUI, les choses ne sont pas aussi simples que çà, car la chance et le succès se fabriquent !

C’est ce que démontre Richard Wiseman, psychologue de l’université anglaise d’Hertfordshire. Pour le professeur, c’est quand on commence soi-même à croire dans sa chance … qu’elle arrive. Une étude destinée à vérifier cette affirmation fait apparaître une relation directe entre ceux qui estiment « avoir de la chance » et  quatre principes élémentaires.

Bien sur, ceci s’applique avant tout aux vendeurs, et tous les managers commerciaux peuvent le vérifier :

1. Le bon vendeur sait accroître les opportunités
Les grands vendeurs rendent grâce au hasard, car ils y trouvent toujours un bénéfice pour leur business. Ils parviennent à tirer systématiquement profit de l’imprévu car ils le perçoivent de façon positive et comme une chance qui leur arrive. En acceptant de nouvelles expériences, on se crée de nouvelles opportunités. Rester souple et souriant face au hasard, s’est s’accorder plus de chances de satisfaire autrement, encore plus de nouveaux clients.

2. Le bon vendeur suit son intuition
Les vendeurs qui ont de la chance, savent prendre une décision « à l’intuition ». Ils font confiance à leur feeling et agissent immédiatement. Gain de temps et réactivité vont leur donner une avance sur les autres. Pour écouter son intuition et prendre une décision positive, il suffit de rester tendu vers l’avenir, et de rester confiant. En éloignant les pensées négatives, on augmente mathématiquement toutes les chances de faire un choix « positif » et gagnant.

3. Le bon vendeur a confiance en l’avenir
Il est toujours persuadé que ses ennuis (si il en a) vont vite cesser et que demain sera une bonne journée. Il croit que les futurs rendez-vous avec ses clients seront propices et ne baisse pas les bras, car il pense aux succès qui arrivent.  Pour s’en sortir et gagner, il faut être persuadé que l’on va … s’en sortir et gagner ! C’est une évidence.

4. Le bon vendeur transforme les échecs en facteurs positifs
Les vendeurs habitués à gagner des affaires, mettent en œuvre une certitude et une force psychologique, qui leur permet de forcer les décisions et de rebondir même dans les pires situations. Quand celui qui doute baisse les bras face à l’échec, celui qui « croit » en son succès soulève des montagnes. Il relativise et pense que cela aurait pu être plus grave, et il trouve dans son entourage des exemples de succès qui le remotivent. Le vendeur chanceux possède une « boite à outils » mentale qui lui permet de toujours repartir d’un échec passé, vers un succès futur.