Et si on apprenait à lâcher prise?

L’attention est le burin de la mémoire. [Duc de Lévis]

Et si on apprenait à lâcher prise?

Rien de tel qu’une histoire simple pour souligner certains points.

Parlons de l’histoire de deux moines zen, Tanzan et Ekido, qui marchaient sur une route de campagne extrêmement boueuse après des pluies torrentielles.
Près d’un village, ils croisèrent une jeune femme qui tentait de traverser la route. La boue était si profonde qu’elle aurait abimé le kimono de soie qu’elle portait. Tanzan la prit sur ses épaules d’un coup et la transporta de l’autre coté de la route.

Puis les moines reprirent leur route en silence. Cinq heures plus tard, alors qu’ils approchaient du temple où ils allaient loger, Ekido ne put se contenir plus longtemps.

« Pourquoi as-tu porté cette femme ? » demanda-t-il.
« Nous sommes des moines. Nous ne sommes pas censés faire des choses pareilles. »
« Je me suis délésté de la femme en question il y a des heures
lui repondit Tanzan, mais toi tu la portes encore, il me semble. »

A méditer !


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Jean-Noël Chaintreuil - Facebook - Twitter - LinkedIn