la guerilla urbaine,

Une célébration sportive qui tourne au cauchemar, des voirtures brulées, des magasins saccagés,
la guerilla urbaine,Un magasin sur le champs elysées à Paris,  vidé  en 1 h, envahi par une horde de personnes acharné à vouloir profiter des soldes de 50%  sur tout le magasin. Les gens prenaient au hazard des tas de produits pour pouvoir les revendre avec un bénéfice sur E bay.
Une femme est tombée dans le grand escalier, personne ne l'a aidée. Certains l'ont piétiné.
C'est vraiment sidérant. Est ce cela le progrès ? et si c'était de la nourriture ? ou des produits de première nécessité ? Cela donne envie de hurler de peur et surtout de s'indigner pour tant de bétises et d'incivilité
D'où peuvent venir ces manifestations d'incivilité ? je me penche sur la question depuis plusieurs mois et voici ce que j'en déduis de ma réflexion :
Il y a évidemment tout un réseau de valeurs, surtout lorsque nous savons combien les valeurs sont la colonne vertébrale de tout système :
1.   l’engagement : c’est montrer son attention aux autres, ça va du dire bonjour aux respects des rv et des horaires, 2.   l’adaptation : suivre les règles, de l’entreprise, de l’immeuble, 3.   l’équilibre : c’est l’échange et la réciprocité. On ne reçoit rien sans rien donner en échanges . sentiment de justice dans les rapports sociaux,  nous répondons aux lettres, aux invitations etc…4.   Le respect : parler doucement en public, respect de soi et respect des autres, le tact, la sobriété, (pour l’alcool et pour les couleurs)5.   La distinction : le maintien, les bonnes manières, Et donc ces valeurs se rassemblent autour de certains principes fondamentaux :

Les quatre piliers du savoir-vivre

La politesse, c’est très important, et on a tendance à l’oublier. C’est une vertu démocratique d’ailleurs. La politesse structure le lien social. La politesse constitue un code de communication en même temps. " Le premier, c’est la ‘ sociabilité ’ qui peut être considérée comme le principe constitutif du savoir-vivre, écrit Dominique Picard. Elle prône la supériorité du social sur l’individuel et renvoie à toutes les règles et valeurs qui privilégient les contacts et le lien social. " Ce qui ne veut pas dire qu’on n’est pas important comme individu, la question n’est pas là. Mais il faut veiller à la qualité de nos rapports avec les autres parce que la sociabilité, au fond, c’est d’abord cela. La politesse ça se retrouve dans le lien social, autrement dit dans l’engagement  (saluer, dire bonjour, envoyer ses vœux) et l’adaptation mais aussi ça se retrouve dans l’écoute, l’amabilité, le sens de la conversation. Qui sont de valeurs importantes

" Le second, c’est ‘ l’équilibre ’, principe régulateur de l’ordre social, poursuit notre auteur. Il ancre les relations sociales dans un système d’échange et de réciprocité. Il privilégie l’accord sur l’affrontement, la satisfaction sur la frustration, et permet de concilier des tendances aussi contradictoires que le besoin d’égalité et le respect de la hiérarchie ou la défense des territoires et la recherche de contact. " Il faut apprendre à composer avec tout ça puisque la complexité fait partie de la vie." Ensuite vient le ‘ respect d’autrui ’ qui est un principe relationnel. Avec ses corollaires comme la discrétion, la déférence, le tact, la réserve, il fonde tous les modes de relation. " C’est intéressant de voir que le respect de soi se trouve à être un des piliers du savoir-vivre. Donc, dans nos rapports avec les autres, il est très important d’avoir un certain respect pour soi-même. Ce qui permet de ne pas mettre l’autre dans l’embarras." Enfin, le ‘ respect de soi ’ se présente comme le principe déterminant de la tenue. Il s’exprime par la ‘ distinction ’, valeur essentielle à laquelle aboutissent l’ensemble des attitudes prônées par le savoir-vivre. "