Retour sur le Salon E-learning Expo 2015

L’E-learning Expo est le regroupement de 3 manifestations dédiées à de nouvelles solutions destinées à la gestion des Ressources Humaines : la 21ème édition du Salon Solutions Ressources Humaines, la 3ème édition de Performance & Talents et la 15ème édition d’E-Learning Expo. e-learning expo
Au programme, 250 sociétés exposantes et 7 300 visiteurs professionnels et plus de 3 700 auditeurs attendus pour les conférences et ateliers. Un programme très complet et ciblé avec des exposants de qualité.
Notre partenaire ENFI a assisté à 2 conférences dédiées à la formation de demain :

  • La classe virtuelle : l’atout pédagogique qui fait la différence. Le retour d’expérience du Ministère de l’Éducation Nationale,
  • Réforme de la formation et Digital Learning : la grande opportunité.

La première conférence dédiée à la classe virtuelle a été présentée par Classilio, société spécialisée en formation par classe virtuelle qui a développé un programme de formation sur-mesure nommé Magistère pour le ministère de l’Éducation Nationale.
Des nombreux points clés ont été abordés dans cette conférence :

  • Les contraintes du Ministère : étant donné le nombre très important d’apprenants potentiels (900 000 utilisateurs), le logiciel se devait d’être fiable, simple, ludique pour être sûr d’offrir une expérience utilisateur optimale. De plus, la classe virtuelle nécessitait d’être en ligne et non d’être installée sur chaque poste. D’un point de vue technique, la sécurité était un enjeu considérable afin de garantir la protection des données et la sauvegarde de l’évolution de la formation de l’apprenant.
  • La mise en œuvre : avant de débuter une classe virtuelle, il est nécessaire de former les acteurs qui prennent part à l’élaboration de cette classe virtuelle ; en interne (préparation des inscriptions, assistance utilisateurs…) et en externe (accompagnement de l’apprenant pour la configuration de son poste – micro, débit Internet…). Pour s’assurer que les apprenants suivent avec assiduité la classe virtuelle et augmenter son taux de complétude, il faut mettre en place un « processus qualité », nous explique l’intervenant ; par exemple, un rappel automatique des prochains rendez-vous de classe virtuelle. Il faut capter en continue l’attention de chaque participant :
    • une classe virtuelle dure en moyenne 1h30 – 2h maximum car si elle est trop longue le participant peut relâcher son attention et sa concentration.
    • éviter les webcams qui déconcentrent les participants et donc favoriser uniquement leur utilisation lors des présentations.
    • laisser des documents téléchargeables et permettre d’enregistrer la classe virtuelle.

    L’intervenant attire notre attention sur le fait qu’une classe virtuelle ne peut pas être menée de la même manière qu’une formation en présentiel :

    • le formateur doit privilégier l’aspect humain et doit créer une dynamique de groupe pour que les apprenants s’impliquent et ne soient pas uniquement spectateurs.
    • le formateur doit préparer sa classe virtuelle: charger tous les documents avant le début de la classe virtuelles, créer des supports épurés, adapter les textes avec des caractères beaucoup plus gros, séquencer les thèmes de la classe virtuelle.
    • le formateur doit s’adapter en direct à l’atmosphère de la classe virtuelle et ainsi créer de l’interaction, une convivialité.

    Le formateur est alors au cœur du processus qualité et devient un des facteurs de réussite de la classe virtuelle.

    • Le retour d’expériences : après une formation en classe virtuelle, il est très important de mesurer la qualité de cette dernière afin d’apporter des améliorations. Par exemple, les retours d’expériences sont plutôt positifs, avec une prise en main rapide de l’outil et une appropriation par les utilisateurs, par contre les formateurs doivent développer de vraies compétences métiers sur l’animation pour devenir des « e-formateurs ».

    La conférence de la Réforme de la formation réunissait quatre intervenants experts dans leur domaine : Crossknowledge, CornerStone on demand, FuturSkill Digital et Méthodia.
    Portant l’accent sur la grande opportunité de la réforme, le point essentiel de cette conférence était de porter notre attention sur les leviers à privilégier. Car la réforme a changé d’axe : les entreprises n’ont plus une obligation de financer la formation mais ont une obligation de former leur collaborateur. Une démarche qualitative qui prime sur la quantité.
    Elle ouvre ainsi de grandes opportunités :

    • les entreprises ont un devoir de formation et cela libère un petit peu les modalités de formations.
    • une sensibilisation et une implication accrues des collaborateurs.

    Ainsi, il est important de se focaliser sur le transfert et l’acquisition de compétences par les collaborateurs et de vérifier la qualité de la formation qu’ils ont suivie. Souvent les responsables formations n’ont pas de retour au niveau professionnel des formations suivies par les collaborateurs, une des solutions est de certifier les connaissances et compétences acquises par les apprenants.
    D’autre part, le digital fait petit à petit son entrée et s’impose comme une solution fiable pour suivre une formation :

    • facilité d’accès et d’apprentissage,
    • évaluation des comportements suivant la formation pour vérifier que les compétences acquises soient appliquées dans le monde professionnelle,
    • une plus grande liberté sur les modalités et les contenus de la formation.

    Ces deux conférences mettent l’accent sur l’utilité du digital dans le domaine de la formation et le virage évident à prendre pour les organismes de formations. Le digital s’insère de plus en plus dans le secteur de la formation avec les classes virtuelles, le e-learning, le MOOC … Autant de solutions qui permettent une facilité d’accès.

    (Source : www.enfi.fr)