Lush ou la communauté de l’enfant créatif

Quand j’achète un produit Lush, je ne me limite pas à satisfaire un besoin. Je participe à l’animation d’un rite, l’exploration du « cosméto-jeu ». Ce jeu me permet de satisfaire à la création d’échanges et de statuts qui vont avec, mais aussi à l’émergence et l’animation d’une identité collective.

Regardons le rôle du client vis à vis de ses amis :

« Venez, je connais un endroit que je veux vous faire découvrir… »

Quand il/elle est sur place, il/elle réunit ses amis autour de lui/elle. Les vendeurs les laissent généralement tranquilles pour ne pas perturber la mise en place, et pour cause : on est en pleine cérémonie de présentation, en plein rite d’initiation.

« Ici vous êtes dans un endroit un peu particulier…. » La présentation se poursuit au niveau des gammes de produits, puis les « adeptes » sont invités à toucher les éléments. C’est la reprise du jeu de la pause de dix heures.

Le temps d’une présentation, le magasin est une cour de récré… Dans lequel, on peut libérer son enfant intérieur.

« C’est coloré, ça sent bon, c’est comme des bonbons quand j’étais petite »
C’est fun avec des produits de qualité…Quand on veut être au plus proche de la nature, qu’on veut de l’essence de fleur, on ne veut pas de copie. On veut des vraies fleurs.

Car, c’est un des défis de Lush. Lush, c’est de la qualité (frais, fait main – accessible à tous car gain sur packaging simple et pas de pub), c’est la résolution du ludique (« c’est trop kiffant… »), , de l’ éthique (« c’est pas testé sur les animaux… »)et du sexy (« quand on porte Lush, on a pas besoin de se parfumer, on est tout de suite abordé « tu sens trop bon » »).

lushkid

La force du jeu est d’être séquencé et donc articulé en plusieurs phases :

A suivre sur CULTUREMAKING.FR