Carnet de start #10 : Be polis (ou les secrets de la marque pour votre startup)

Comment gère-t-on sa marque quand on est une start-up ? Pour certains, les marques existent peu et tout tourne autour de la proposition de valeur et comment la faire vivre. Pour d’autres, rien n’est important… si ce n’est la culture. Pourtant au milieu des deux, on peut (et on devrait – je serais tenté de dire) élaborer et déployer une marque qui nourrit la chaine de valeur. A condition d’en savoir les outils.

Il y a quelques temps, j’avais réuni dans un livre blanc les grands traits d’une marque efficace aujourd’hui : Brandopolis, le sens politique des marques. C’est ce sens là que Patagonia, Lush ou d’autres ont bien utilisé ces dernières anées pour se développer. A l’époque de l’écriture, les signaux faibles se multipliaient et avaient suscité le désir de réunir ces nouveaux effets de levier dans un même cadre. Pour les plus paresseux (ou pressés), je vous donne un aperçu du cadre de structuration de la marque politique :

Brandopolis - 1

Aujourd’hui, le mouvement semble prendre un autre tournant : un tournant mainstream. Florilège de quelques petits cas vus cette dernière quinzaine (ou presque) :

#Changement sociétal

Ben & Jerry’s soutient les négociations autour de COP 21 et accompagne la pression citoyenne

# Empowerment

AirBnB : comment responsabiliser et permettre à des locataires / propriétaires de développer leur nouveau projet professionnel

#Politique culturelle

AccorHotels Arena : comment développer une politique culturelle au service de l’expérience touristique (et comment elle peut rayonner)

#Formation

Michel et Augustin : comment former et éduquer les gens à devenir des cuistots / patissiers de plus en plus experts

A noter pour terminer sur ce point là, que M&A font très fort avec leur académie de patissier (diplomante !) mais aussi à travers leur série d’ateliers / conférences / défis avec des références de la cuisine créative (Jérome Bocuse, Sushi Shop…)

Liste non exhaustive… Et donc à suivre.