À vous la liberté de choisir vos collègues de travail !

À vous la liberté de choisir vos collègues de travail !

À vous la liberté de choisir vos collègues de travail !

Vous pouvez parfois adorer votre job mais ne plus avoir envie d’y mettre les pieds à cause d’un de vos collègues de travail. Avec l’avènement des entreprises libérées, ce cas de figure pourrait disparaître. Et si demain, c’est vous qui aviez la liberté de choisir vos collègues ?

L’holacratie renverse les codes du recrutement

On parle beaucoup des entreprises libérées, de leur nouveau mode de fonctionnement. Certains les regardent avec envie, d’autres avec craintes. Elles font table rase des façons de procéder et mettent en avant de nouvelles pratiques comme l’holacratie.  Bye bye la hiérarchie verticale ! Place aux cercles, aux rôles de chacun ! Qui dit holacratie dit méthode de recrutement revisitée. Ainsi, ce n’est plus un DRH aux questions convenues (vos points forts ? vos points faibles ?) qui vous attend mais un futur collègue. C’est en effet l’un de vos potentiels futurs collaborateurs qui vous fait passer un entretien. En réalité, dans les entreprises libérées, cela va même plus loin que cela puisque chaque entreprise invente son propre mode de recrutement. On peut même imaginer une équipe toute entière vous questionner pour savoir si vous pouvez faire partie des leurs.

Choisir vos collègues de travail, c’est choisir des passionnés avant tout !

Isaac Getz, Professeur de Leadership et de l’Innovation à ESCP Europe, a théorisé le fonctionnement des entreprises libérées. Dans un article publié dans les Echos, il décrit le process de recrutement d’une SSII « libérée ». Les candidatures sont traitées par les futurs collègues de travail du candidat. Une personne prend en charge la réunion de recrutement et y participe qui veut ! Aucune obligation, tout se fait sur la base du volontariat. Les profils des candidats sont présentés, chacun donne son avis puis vient l’entretien d’embauche, qui ressemble plus à une session de travail qu’à un examen d’entrée dans une entreprise. Grâce à cette façon de procéder, les salariés actuels et futurs partent sur de bonnes bases et peuvent entamer une collaboration qui sera sans doute pérenne. Un bon moyen de choisir avec qui l’on souhaite travailler et en plus de contenter les salariés cela réduit fortement le turn-over.

Chez Zappos, icône de l’entreprise libérée, le candidat est en immersion pendant quelques semaines et ses collaborateurs décident via un vote s’il sera intégré ou non à l’entreprise. Mais l’avantage n’est pas uniquement dans un seul camp ! Si la personne qui postule pense ne pas correspondre à l’entreprise, ne se sent pas en affinité avec les valeurs qu’elles proposent, elle peut partir à la fin de la deuxième semaine d’essai et… obtient un chèque de 2 000$ ! Une façon très intelligente de renverser les procédés habituels et de s’assurer une bonne embauche !

Le cercle vertueux de ces nouvelles façons de recruter

Avoir la liberté de choisir ses collègues de travail permet d’entrer dans un cercle vertueux. D’abord, votre entreprise a peu de chances de se tromper dans le recrutement. Vous ne perdez donc ni temps ni argent à reposter une annonce, refaire passer des entretiens. Vous avez plus de chances de trouver immédiatement la personne qu’il vous faut. Comme les équipes en place ont elles-mêmes participé à cette embauche, elles sont en attente de l’arrivée de cette personne, qui va probablement les aider au quotidien, les soulager, leur apporter une expertise sur un domaine qu’ils n’ont pas… De ce fait, il y aura une meilleure cohésion entre les équipes. Qui dit meilleure cohésion, dit bonne entente. Les salariés sont donc heureux de venir travailler. Et comme on l’a déjà écrit sur ce blog, le bonheur des équipes est profitable à l’entreprise. Les personnes embauchées, heureuses de travailler chez vous n’auront pas envie de quitter l’entreprise, ce qui conduit à un turn-over très faible. Ce nouveau mode de recrutement permet donc une multitude d’effets secondaires bénéfiques.