Julia, startuppeuse à Berlin

Julia, startuppeuse à Berlin

Julia, startuppeuse à Berlin

Julia, fondatrice d’une startup spécialisée dans la garde à domicile partagée, a déménagé à Berlin l’année dernière pour poursuivre son projet professionnel. Interview d’une jeune femme française installée outre-Rhin.

Pourquoi ne pas être restée en France ?

Quand je me suis enfin décidée à monter ma startup, c’est à dire à me lancer dans le vide, j’ai saisi l’occasion pour partir le faire à l’étranger. C’est vrai que j’aurais pu m’installer en France, en me disant que comme je partais vraiment de zéro et que j’étais toute seule dans ce projet, le confort de mon pays natal me serait le bienvenu. Mais en réalité j’ai eu le raisonnement inverse. Quitte à partir de rien, autant le faire ailleurs, dans un endroit nouveau ! J’avais soif d’aventure, d’air frais.

Pourquoi as-tu choisi Berlin ?

L’idée de m’installer à Berlin m’est venue très naturellement. Berlin est vraiment devenue la capitale européenne des startups, car de nombreux espaces de co-working s’y sont développés, ainsi que des incubateurs. Soundcloud par exemple a été crée à Berlin. J’y étais déjà allée avant d’y déménager, et l’environnement m’y paraissait très startup friendly. C’est rassurant et surtout très stimulant.

Quels avantages y-a-t-il à monter sa startup à Berlin ?

Ils sont nombreux ! D’abord, d’un point de vue très pratique, le loyer est beaucoup moins cher qu’à Paris. J’habite en plein centre de Berlin, à Kreuzberg. Le coût de la vie en général est moins onéreux que dans d’autres grandes villes françaises ou même européennes, où je n’aurais pas pu assumer le même train de vie tout en étant jeune entrepreneure.

C’est aussi une ville très jeune, très dynamique, où les idées fusent et où l’on ose entreprendre.

Y trouves-tu un inconvénient ?

Je pense que tous les startuppeurs connaissent des moments plus difficiles que d’autres, que ce soit la solitude ou l’impression de pédaler dans le vide. Mais habiter à Berlin et s’entourer de jeunes entrepreneurs m’a permis de renforcer la foi que j’avais dans mon projet.

Je ne reproche donc rien à Berlin (à part peut-être le froid !)