La guerre en Ukraine : un jackpot pour l’industrie de l’armement

Les demandes en approvisionnement en armes ne cessent d’augmenter en Ukraine. Comment les fournisseurs d’arme et chaque pays répondent-ils à cette hausse ? Plus d’une année s’est écoulée suite à l’envahissement de l’Ukraine par la Russie. La guerre tend à s’embourber, mais les fournisseurs en matière d’armement connaissent un grand boom. Voici ce qu’il faut savoir. 

Un jackpot pour l'industrie de l'armementUn jackpot pour l'industrie de l'armement

Des armes françaises de haute précision envoyées en Ukraine 

Parmi les armes envoyées par la France en Ukraine, on compte les missiles sol-sol antichars de haute précision Milan utilisés par l’infanterie. Puis, 18 canons motorisés Caesar de 155 mm reconnus pour leur mobilité, leur puissance et leur précision ont fait leurs preuves sur le front. La France a également fourni une quinzaine de canons tractés TRF1 de 155 mm ainsi que des obus intelligents de 155 mm. À cela s’ajoutent les lance-roquettes multiples M720 MLRS. Face à une hausse de demande d’approvisionnement, les nombreuses entreprises d’armement de Saint-Étienne reprennent leurs activités. La France compte également relocaliser la fabrication de poudre d’obus à Bergerac. 


Les USA, les principaux donateurs en Ukraine

Les États-Unis figurent parmi les plus grands fournisseurs d’armes aux Ukrainiens, mais semblent avoir des difficultés à maintenir le rythme d’approvisionnement. Parmi les dons des USA, on compte 90 Strykers ainsi que 59 Bradleys qui sont des véhicules de combat et de transport d’infanterie. Pour la défense aérienne, ils ont annoncé l’envoi de missile Patriot et des missiles Sol-Air NASAM. Des Himars, des lance-roquettes longue portée M142 avec une portée de 80 km y ont aussi été envoyés. À cela s’ajoutent les obusiers M777 Howitzer pouvant atteindre 40 km et les Nlaw anti-tanks.

L’industrie de l’armement russe sous pression

En Russie, Vladimir Poutine demande aux entreprises d’armement d’augmenter la cadence pour approvisionner le plus vite possible les forces engagées en Ukraine. De plus, il requiert le perfectionnement des armes en obligeant les spécialistes à tester et à effectuer des améliorations depuis le champ de bataille. En effet, le lance-missiles BM-30 Smerch Russe a une portée de 70 km, soit 10 de moins que le Himars. Si le D-30 Howitzer Russe peut atteindre une cible à 22 km, le M777 américain fait mieux avec une portée annoncée à 40 km.

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