Depuis quelque temps déjà, certains supermarchés Champion de Bretagne se muent, l’air de rien, en enseignes Carrefour Market. Cette petite révolution tranquille entamée par le Groupe Carrefour n’est pour l’instant qu’une phase test, mais si l’expérience s’avérait concluante, ce sont tous les hypers et supers Champion qui pourraient changer de nom.
Déjà pratiquée en Espagne Argentine, Pologne et Turquie, cette stratégie qui vise à capitaliser sur la marque forte du Groupe semble en effet particulièrement payante : José Luis Duran, Président du Directroire du Groupe, annonce une hausse du CA de 30 % pour les enseignes passées de Champion à Carrefour Market !
Et pour cause, cette stratégie a tout pour plaire : amortissement des coûts fixes sur de plus gros volumes de vente (campagne publicitaire unique et uniformisation des produits entre les deux enseignes notamment), mais surtout, communication mieux ciblée !
Rappelons en effet que puisque la bataille entre distributeurs ne se fait finalement pas tant sur les prix bas que sur le message de prix bas envoyés aux consommateurs, le Groupe a tout intérêt à se recentrer sur sa marque Carrefour, seule (hors hard discount) à pouvoir rivaliser avec ses principaux concurrents.
Doit-on en conclure que toutes les marques du Groupe adopteront ce nom commun ? Rien n’est moins sûr, car cette migration n’est possible que si les enseignes ont un "positionnement prix" comparable ou, en tout cas, si le "message prix" envoyé au consommateur est le même. Par exemple, gageons que la marque ED du Groupe ne sera jamais soumise à une telle dilution de son identité dans celle du géant, car son positionnement sur des prix très bas la rend incompatible avec la marque Carrefour...
Déjà pratiquée en Espagne Argentine, Pologne et Turquie, cette stratégie qui vise à capitaliser sur la marque forte du Groupe semble en effet particulièrement payante : José Luis Duran, Président du Directroire du Groupe, annonce une hausse du CA de 30 % pour les enseignes passées de Champion à Carrefour Market !
Et pour cause, cette stratégie a tout pour plaire : amortissement des coûts fixes sur de plus gros volumes de vente (campagne publicitaire unique et uniformisation des produits entre les deux enseignes notamment), mais surtout, communication mieux ciblée !
Rappelons en effet que puisque la bataille entre distributeurs ne se fait finalement pas tant sur les prix bas que sur le message de prix bas envoyés aux consommateurs, le Groupe a tout intérêt à se recentrer sur sa marque Carrefour, seule (hors hard discount) à pouvoir rivaliser avec ses principaux concurrents.
Doit-on en conclure que toutes les marques du Groupe adopteront ce nom commun ? Rien n’est moins sûr, car cette migration n’est possible que si les enseignes ont un "positionnement prix" comparable ou, en tout cas, si le "message prix" envoyé au consommateur est le même. Par exemple, gageons que la marque ED du Groupe ne sera jamais soumise à une telle dilution de son identité dans celle du géant, car son positionnement sur des prix très bas la rend incompatible avec la marque Carrefour...