HSBC prévoit de réduire ses effectifs de 50 000 personnes environ

logo-HSBC-banqueLe 8 avril, la justice ordonne à HSBC Private Bank, la filiale suisse d’HSBC, de verser une caution de 1 milliard d’euros pour les chefs d’accusations suivants: « complicité de blanchiment aggravé de fraude fiscale » et « complicité de démarchage illégal ».

Pour faire face à ses scandales et à des résultats médiocres (baisse de 15% de son bénéfice net) , la banque a annoncé mardi qu’elle réduisait ses effectifs de 50 000 personnes. Pour justifier cette mesure, HSBC évoque un plan de restructuration planétaire et un développement en Asie.

Comment HSBC veut procéder ?
– suppression entre 22 000 et 25 000 emplois. La banque veut fermer des agences, réduire l’usage des technologies numériques et inciter ses clients à utiliser le self-service. Sur ces 25 000 suppressions d’emplois, 8 000 emplois concernent le siège à Londres.
– suppression de 25 000 emplois supplémentaires en Turquie et au Brésil par le biais d’un plan de cession et non de fermeture. C’est ce que martèle la banque. Les retombées ?
– Si HSBC mène a terme ces mesures, la banque aura réduit d’un tiers ses effectifs entre 2010 et 2017.
– Sa délocalisation dans des pays à « faible coût/haute qualité » de main d’oeuvre lui permettrait de faire des économies estimées à 4,5 milliards de dollars par an.
– Pour stimuler son activité, HSBC  veut investir en Asie et plus particulièrement dans le sud industriel de la Chine et dans les pays d’Asie du Sud-Est.
– Toujours dans la même logique, HSBC envisage de changer de siège social mondial. Elle veut passer de Londres à Hong Kong dans le but de se soustraire à une régulation jugée contraignante. Ce changement ne serait qu’un retour dans le passé puisque la banque a emménagé à Londres en 1992, le sigle de la banque signifiant « Hongkong and Shanghai Banking Corporation ». Crédit photo: logo HSBC