En direct du mojo

Avez vous cherché à attraper le super Uber du 1er janvier ?

Bravo si vous avez réussi… Vous avez gagné une session de nettoyage offerte (bien pratique après l’orgie du réveillon) ou une séance de relaxation (bien pratique aussi pour réconforter son corps après les agapes).

Et si vous avez eu cette chance (ce n’est pas mon cas), vous avez eu aussi le plaisir de vous faire livrer un plateau déjeuner de Fauchon (de quoi vraiment bien terminer le réveillon).

Il est gentil avec son Super Uber… C’est un  simple levier de promotion / com / buzz ? (rayer la mention inutile).

Pourtant, c’est une info intéressante. Le signal que même quand on est quelqu’un de bien identifié dans le paysage (en particulier français), le but n’est pas de considérer son activité comme une prestation efficace, mais de

  • créer une actualité enthouasiasmante
  • d’inviter à partager une culture créative (du swag dirait certains)
  • de prouver qu’on est capable de revisiter le quotidien des gens… en leur proposant une “essence émotionnelle”, du carburant pour se faciliter la vie mais surtout pour se régénérer et vivre de nouvelles aventures

Au delà d’un nouveau lifestyle, Uber se pense donc en showrunner de nos vies (certes avec des limites en quantité et qualité) mais en vrai partenaire de… mojo. Une forme de :

  1. flow collectif
  2. posture transgressive
  3. aventure créative

Tout doucement, le paradigme bascule… A suivre…